Cliquez ==> Bug-Jargal
Victor Hugo n’a que 16 ans lorsqu’il écrit ce premier roman en 1818, imprimé en 1821 à un très petit nombre d'exemplaires, enfin remanié et presque refait avant d’être publié en 1826.
Pierrot, qui bientôt sera Bug-Jargal, un noir, esclave chez un riche colon de Saint-Domingue, ose porter ses regards sur Marie, la fille de son maître, qui révèle le fait à son fiancé, Léopold d'Auverney. Pierrot se cache, mais veille sur Marie et la sauve alors qu'elle allait devenir la proie d'un crocodile.
D'Auverney par suite se fait, le protecteur de Pierrot. Sur ces entrefaites, éclate la grande révolte des Noirs de Saint-Domingue (car ceci se passait en 1791). La vie et les plantations du père de Marie ne sont point épargnées, et Marie elle-même est enlevée au milieu du désordre et emportée au loin dans les bras d'un esclave. D'Auverney se met à la poursuite du ravisseur, mais il est pris par les rebelles, et il allait mourir lorsqu'il est sauvé par l'intervention de Pierrot, qui s'appelle maintenant Bug-Jargal, devenu chef de la conspiration des Noirs, et devant qui tous s'inclinent. L'ancien esclave, qui se souvient, ne borne point-là sa reconnaissance ; il veut la pousser jusqu'à l'abnégation la plus sublime et, après avoir délivré d'Auverney, il le conduit vers Marie, car c'est lui qui, pendant l'incendie, au milieu de la révolte, l'avait emportée dans ses bras et déposée en lieu sûr pour la conserver à son amant. Mais, pour délivrer son ami, Pierrot avait dû obtenir la permission de quitter le fort Galifet, où il était détenu prisonnier, et laisser à titre d'otages dix de ses compagnons. D'un autre côté, le farouche et ridicule Biassou, sang-mêlé, qui commandait une partie des Noirs révoltés, avait informé les colons que d'Auverney serait mis à mort au coucher du soleil : au moment de l'exécution, un drapeau noir flotterait sur le plus élevé des pics de la montagne ; en représailles, les blancs devaient mettre à mort les dix noirs de Bug-Jargal, si celui-ci ne délivrait pas d'Auverney ou ne revenait se remettre entre leurs mains. D'Auverney échappe, à l'insu de Biassou qui le croit mort et fait arborer le fatal drapeau.
Bug-Jargal, à la vue du funeste signal, interrompt une douce causerie avec son ami, et va se faire fusiller par les Blancs.
Pierrot, qui bientôt sera Bug-Jargal, un noir, esclave chez un riche colon de Saint-Domingue, ose porter ses regards sur Marie, la fille de son maître, qui révèle le fait à son fiancé, Léopold d'Auverney. Pierrot se cache, mais veille sur Marie et la sauve alors qu'elle allait devenir la proie d'un crocodile.
D'Auverney par suite se fait, le protecteur de Pierrot. Sur ces entrefaites, éclate la grande révolte des Noirs de Saint-Domingue (car ceci se passait en 1791). La vie et les plantations du père de Marie ne sont point épargnées, et Marie elle-même est enlevée au milieu du désordre et emportée au loin dans les bras d'un esclave. D'Auverney se met à la poursuite du ravisseur, mais il est pris par les rebelles, et il allait mourir lorsqu'il est sauvé par l'intervention de Pierrot, qui s'appelle maintenant Bug-Jargal, devenu chef de la conspiration des Noirs, et devant qui tous s'inclinent. L'ancien esclave, qui se souvient, ne borne point-là sa reconnaissance ; il veut la pousser jusqu'à l'abnégation la plus sublime et, après avoir délivré d'Auverney, il le conduit vers Marie, car c'est lui qui, pendant l'incendie, au milieu de la révolte, l'avait emportée dans ses bras et déposée en lieu sûr pour la conserver à son amant. Mais, pour délivrer son ami, Pierrot avait dû obtenir la permission de quitter le fort Galifet, où il était détenu prisonnier, et laisser à titre d'otages dix de ses compagnons. D'un autre côté, le farouche et ridicule Biassou, sang-mêlé, qui commandait une partie des Noirs révoltés, avait informé les colons que d'Auverney serait mis à mort au coucher du soleil : au moment de l'exécution, un drapeau noir flotterait sur le plus élevé des pics de la montagne ; en représailles, les blancs devaient mettre à mort les dix noirs de Bug-Jargal, si celui-ci ne délivrait pas d'Auverney ou ne revenait se remettre entre leurs mains. D'Auverney échappe, à l'insu de Biassou qui le croit mort et fait arborer le fatal drapeau.
Bug-Jargal, à la vue du funeste signal, interrompt une douce causerie avec son ami, et va se faire fusiller par les Blancs.
Cliquez ==> Han d'Islande
les événements se passent en Norvège vers l'an 1699, sous le règne de Christian V. L'action repose sur la recherche tentée par le capitaine Ordener Guldenlew, fils du vice-roi de Norvège, pour retrouver des papiers qui doivent sauver la vie de l'ancien grand chancelier Schumacher, père de sa fiancée Ethel. Le vieillard est poursuivi par la haine du comte d'Ahlefeld, qui lui a succédé dans sa charge. Le comte, avec l'aide de son âme damnée Musdœmon, fomente une insurrection de mineurs pour compromettre Schumacher. Ordener lui-même se trouve impliqué dans la conspiration; mais la découverte des papiers perdus vient confondre les accusateurs. À tous ces événements est mêlé le légendaire Han d'Islande, sorte de bête féroce à face humaine, qui vit dans la montagne en société avec un ours, qui assassine les voyageurs et boit leur sang dans le crâne de son fils. Le bourreau, et le personnage sinistrement grotesque du gardien des morts, Benignus Spiagudry, jouent aussi un rôle important.
Ce roman, visiblement imité de Walter Scott, est une œuvre de jeunesse. Il a été écrit en 1821. Dans sa préface de 1833, Victor Hugo avoue « une action saccadée et haletante... des personnages tout,d'une pièce... des gaucheries sauvages... un style cru, choquant et âpre ». On peut surtout lui reprocher de se complaire dans des accumulations d'horreurs. Le héros, Han d'Islande, a mérité l'épithète d' « absurde ». Mais l'œuvre révélait une imagination puissante, apte à tirer partie de l'histoire et à composer des tableaux énergiques.
Ce roman, visiblement imité de Walter Scott, est une œuvre de jeunesse. Il a été écrit en 1821. Dans sa préface de 1833, Victor Hugo avoue « une action saccadée et haletante... des personnages tout,d'une pièce... des gaucheries sauvages... un style cru, choquant et âpre ». On peut surtout lui reprocher de se complaire dans des accumulations d'horreurs. Le héros, Han d'Islande, a mérité l'épithète d' « absurde ». Mais l'œuvre révélait une imagination puissante, apte à tirer partie de l'histoire et à composer des tableaux énergiques.
Cliquez ==> Quatre-vingt-treize
L'histoire débute avec le débarquement en Bretagne du marquis de Lantenac, prenant la tête de la révolte contre-révolutionnaire de Bretagne contre les partisans de la République. Il sera traqué par les révolutionnaires, et en particulier par son neveu, Gauvain, passé de leur côté, lui-même surveillé par son tuteur Cimourdain, mandaté par le Comité de Salut Public.
On assiste à la confrontation de deux modèles, de deux visions de l'Histoire, de deux systèmes de Valeurs. Le marquis de Lantenac incarne l'Ancien Régime, celui du Sacré, de la Tradition, de la Fidélité, de l'anti-matérialisme au profit du spirituel, tandis que son neveu incarne le modernisme et l'idéalisme révolutionnaire et républicain. Un troisième personnage plane sur ce livre et éclipse ces deux protagonistes par le caractère fouillé qu'en donne Hugo, il en est le personnage principal, il s'agit de Cimourdain, l'envoyé du comité de salut public, ancien prêtre qui fut appointé par Lantenac pour être le précepteur de Gauvain à qui il a transmis son idéal républicain. Mais autant Gauvain illustre la République dans sa magnanimité, sa fraternité, autant Cimourdain est la face noire, inflexible de la Révolution, pour reprendre une expression de Hugo « la ligne droite qui ne connaît pas la courbe », ce qui signifie qu'il ne veut pas connaître l'humain, ses sentiments ; il poursuit un idéal de justice impitoyable. Simon Sebag Montefiore dans son ouvrage Le jeune Staline1, affirme que celui-ci aurait lu Quatrevingt-treize dans sa version traduite en russe , éprouvant beaucoup d'admiration pour le personnage de Cimourdain le révolutionnaire inflexible. Outre Cimourdain, les pauvres hères représentés par 3 enfants abandonnés sont les héros de ce livre, chacun portant en soi le drame et sa propre fin.
Deux parties du texte attirent particulièrement l'attention : La première narre une spectaculaire rencontre (imaginaire) entre trois grandes figures de la révolution française, Marat,Danton et Robespierre. La seconde décrit en détail une séance de l'assemblée de la Convention.
On assiste à la confrontation de deux modèles, de deux visions de l'Histoire, de deux systèmes de Valeurs. Le marquis de Lantenac incarne l'Ancien Régime, celui du Sacré, de la Tradition, de la Fidélité, de l'anti-matérialisme au profit du spirituel, tandis que son neveu incarne le modernisme et l'idéalisme révolutionnaire et républicain. Un troisième personnage plane sur ce livre et éclipse ces deux protagonistes par le caractère fouillé qu'en donne Hugo, il en est le personnage principal, il s'agit de Cimourdain, l'envoyé du comité de salut public, ancien prêtre qui fut appointé par Lantenac pour être le précepteur de Gauvain à qui il a transmis son idéal républicain. Mais autant Gauvain illustre la République dans sa magnanimité, sa fraternité, autant Cimourdain est la face noire, inflexible de la Révolution, pour reprendre une expression de Hugo « la ligne droite qui ne connaît pas la courbe », ce qui signifie qu'il ne veut pas connaître l'humain, ses sentiments ; il poursuit un idéal de justice impitoyable. Simon Sebag Montefiore dans son ouvrage Le jeune Staline1, affirme que celui-ci aurait lu Quatrevingt-treize dans sa version traduite en russe , éprouvant beaucoup d'admiration pour le personnage de Cimourdain le révolutionnaire inflexible. Outre Cimourdain, les pauvres hères représentés par 3 enfants abandonnés sont les héros de ce livre, chacun portant en soi le drame et sa propre fin.
Deux parties du texte attirent particulièrement l'attention : La première narre une spectaculaire rencontre (imaginaire) entre trois grandes figures de la révolution française, Marat,Danton et Robespierre. La seconde décrit en détail une séance de l'assemblée de la Convention.
Cliquez ==> L'Homme qui rit
L'Homme qui rit est un roman de Victor Hugo publié en avril 1869 dont l'action a lieu dans l'Angleterre de la fin du 17 e et du début du 18 e siècle. Il est notamment célèbre pour la figure mutilée dans un rire permanent du protagoniste qui a fortement inspiré le monde littéraire et cinématographique. L'Homme qui rit suit les destins croisés d'un certain nombre de personnages. Le premier est Ursus, un vagabond qui s'habille de peaux d'ours (d'où le nom ursus, ours en latin) et est accompagné d'un loup domestique baptisé Homo (homme en latin, d'après l'expression Homo homini lupus de Hobbes). Ursus et Homo voyagent à travers l'Angleterre en traînant une roulote, la Green Box, dont il se sert pour haranguer les foules et vendre des potions. Leur chemin croise, le 29 Janvier 1690, celui de Gwynplaine, un enfant de dix ans vêtu de haillons qui vient d'être abandonné par un groupe d'hommes pressés d'embarquer sur une corvette qui doit les emmener loin de l'île anglaise. Les hommes sont des Comprachicos (mot de l'invention de Victor Hugo signifiants acheteurs d'enfants ) des kidnappeurs spécialisés dans un trafic de divertissement et de soustraction d'enfants souvent gênants pour une lignée. Pendant que leur bateau est broyé par les flots et que, voyant la mort venir, les hommes décident de jeter une bouteille dénonçant leur crime à la mer, Gwynplaine, resté sur la berge, doit se battre contre la nuit, la neige et la mort en traversant un certain nombre de visions morbides alors qu'il cherche à retourner vers un village. Il passe devant un gibet où pend le peu qu'il reste du cadavre d'un condamné et découvre, à quelques pas de là, le corps d'une femme sur le sein de laquelle est accroché un bébé encore en vie. Chargé de ce fardeau supplémentaire, l'enfant reprend le chemin de la ville.
Cliquez ==> Les Misérables
De l'œuvre entière se dégage cette pensée sociale exposée dans la préface : « Tant qu'il existera, par le fait des lois et des mœurs, une damnation sociale créant artificiellement, en pleine civilisation, des enfers, et compliquant d'une fatalité humaine la fatalité, qui est divine ; tant que les trois problèmes du siècle : la dégradation de l'homme par le prolétariat, la déchéance de la femme par la faim, l'atrophie de l'enfant par la nuit, ne seront pas résolus ; tant que, dans certaines régions, l'asphyxie sociale sera possible ; en d'autres termes, et à un point de vue plus étendu encore, tant qu'il y aura ignorance et misère, des livres de la nature de celui-ci ne seront pas inutiles. »
Le héros des Misérables est Jean Valjean, l'émondeur de Faverolles, condamné au bagne pour un pain volé, un jour que les enfants de sa sœur avaient faim. À titre de prologue,Victor Hugo nous présente un respectable évèque, Mgr Myriel (Bienvenu
Miollis) dans lequel il a incarné toutes les vertus du catholicisme primitif. Un pauvre diable déguenillé, hâve, souillé de boue et de poussière, vient demander l'hospitalité à l'évêque. L'évêque l'accueille, le couche. Au petit jour, l'homme déguerpit, emportant quelques couverts d'argent laissés sur la table. C'est Jean Valjean. Saisi par les gendarmes, qui l'ont vu s'enfuir, il est ramené chez le prélat pour la constatation du vol, mais le digne homme, lui montrant les deux flambeaux d'argent de sa cheminée, lui reproche doucement de ne pas les avoir emportés, puisqu'il les lui avait donnés comme les couverts. Écrasé par cette générosité qui le sauve, le galérien prend les flambeaux et se jure d'être honnête homme.
Une jeune fille, Fantine, a été abandonnée par son amant ; malheureusement, elle a un enfant, la petite Cosette. Pour subvenir à leurs besoins, Fantine est disposée à faire tous les métiers, mais repoussée de partout comme fille mère, elle est obligée de se livrer à la prostitution. Une dispute de la pauvre Fantine avec un imbécile qui lui jette de la neige dans le dos l'amène en présence du redoutable Javert, la police faite homme. Javert donne tort à la fille, tout naturellement, mais il se heurte alors à M. Madeleine, maire de la ville, qui, entré par hasard dans le bureau, a entendu toute la lamentable confession de Fantine, et qui, pris de pitié, prend sur lui de la faire relâcher. Ce trait impossible, un maire sauvant une fille publique, exaspère Javert et confirme des soupçons que d'autres faits ont déjà provoqués dans son esprit. M. Madeleine ne dissimule-t-il pas sous un faux nom une autre personnalité? Javert laisse deviner ce doute; ce qui trouble grandement M. Madeleine, puisqu'il n'est autre que Jean Valjean lui-même, et il se voit ainsi sur le point de perdre tout le fruit de dix ans de probité. Un autre incident vient le troubler plus profondément encore : il apprend qu'un malheureux, arrêté sous le faux nom de Jean Valjean, passe en ce moment même en cour d'assises. Le malheureux se demande s'il doit laisser s'accomplir la condamnation de l'innocent, condamnation qui assurera son avenir et affermira sa personnalité empruntée, et sans se décider, poussé par une sorte d'instinct, il se rend à la cour d'assises. Là, il voit le malheureux, propre image de l'ancien Valjean, balbutiant d'un air hébété des récriminations qui ne convainquent personne : on va le condamner. M. Madeleine se lève et déclare qu'il est Jean Valjean; il se fait connaître par ses compagnons de chaîne, appelés pour être confrontés avec le faux Valjean, et il est ressaisi avec joie par l'impitoyable Javert. Toutefois, on le laisse libre momentanément et il profite de ce répit pour assister à l'agonie de Fantine, qui meurt sur un lit d'hôpital. Il jure à celle-ci, dont il s'accuse d'avoir causé la mort en la chassant de son atelier, d'adopter sa fille, la petite Cosette et il parvient à s'échapper et à gagner Paris, où il retire 600 000 francs de la banque Laffitte et les enfouit dans un bois.
Nous retrouvons Cosette chez un chenapan, Thénardier, qui s'est établi aubergiste à Montfermeil et chez qui Fantine a placé sa fille. Depuis que sa mère n'a plus payé la pension, les Thénardier ont fait de Cossette une servante qu'ils bourrent de coups et qui n'a plus que le souffle. Il est temps que Jean Valjean vienne la sauver.
Arrêté par Javert, à la suite d'une nouvelle imprudence, Jean Valjean est réintégré au bagne, mais il s'en est échappé en se dévouant pour sauver un homme tombé à la mer ; tout le monde, Javert lui-même, le croit noyé. Cependant Jean Valjean arrache Cosette à l'enfer de la maison Thénardier, et, une fois en possession de la fille de Fantine, l'ancien forçat se choisit une retraite obscure d'abord sur le boulevard de l'Hôpital, dans cette masure Gorbeau, qui devient un des centres d'action les plus caractéristiques des Misérables. Mais là encore il est dépisté par Javert et obligé de se réfugier à la communauté de l'Adoration perpétuelle comme jardinier, tandis que Cosette y entre comme élève.
Un nouveau personnage fait son entrée en scène : Marius. C'est le fils du colonel de Pontmercy, sauvé par Thénardier sur le champ de bataille de Waterloo et qui se trouvait obligé de travailler pour vivre par suite des événements politiques. Marius est venu habiter, par économie, la masure Gorbeau. Sa vie est partagée par deux passions : l'amour de la liberté, qui le fait s'affilier à un cénacle de jeunes républicains, et l'amour, plus tendre, qu'il éprouve pour Cosette qu'il a rencontrée au Luxembourg au bras de son père.
Marius a pour voisin un effroyable chenapan, le sieur Jondrette, qui vit de chantage et de la prostitution de ses filles, Éponine et Azelma, ainsi que son fils, un gamin, Gavroche, que Victor Hugo a rendu populaire. Ce Jondrette n'est autre que Thénardier, tombé au fond du gouffre. Le vieux monsieur du Luxembourg, toujours trop charitable, vient visiter ce gredin qui écrit des lettres lamentables à toutes les personnes généreuses ; il est reconnu par l'ancien aubergiste de Montfermeil, et Cosette également. Thénardier tend un piège à Jean Valjean, mais Marius, qui a entendu s'ourdir le complot, prévient la police, c'est-à-dire Javert. Jean Valjean, dès son entrée, est saisi et garrotté. Toute la bande Thénardier-Jondrette est arrêtée, mais quand Javert veut interroger le respectable monsieur attiré dans le piège, il n'y a plus personne.
Dès lors, tous ces éléments de l'action ayant été mis en présence et combinés, le dénouement est proche ; mais l'illustre auteur ne se hâte pas ; il ne veut pas être que romancier, il veut aussi être le peintre de toute une large époque de notre histoire.
Les amours de Marius et de Cosette, ce -qu'il appelle l'Idylle rue Plumet, ont pour pendant des scènes terribles, l'émeute de 1832, l'Épopée rue Saint-Denis. Là se dénoue le sort de bien des personnages; sur la barricade meurent presque tous les amis de Marius; lui-même n'échappe que grâce au dévouement d'Eponine, singulière fille qui l'aime au milieu de la dégradation dont elle vit, et qui meurt en recevant une balle à lui destinée ; Gavroche aussi meurt héroïquement, en vrai gamin de Paris. Javert, déguisé en insurgé et reconnu, va être fusillé ; il est confié à Jean Valjean, qui, au lieu de lui brûler la cervelle quand les troupes reprennent la barricade, le détache et lui dit : « Vous êtes libre. » Marius est blessé; Valjean le sauve à travers le dédale des égouts de Paris, terrible voyage souterrain auquel, suivant son habitude, Victor Hugo a donné pour préface une véritable monographie des égouts, de ce qu'il appelle « l'intestin du Léviathan ». Au bout du cloaque, au moment où il se croit hors de danger avec Marius, se dresse pour la dernière fois la redoutable encolure de. Javert, mais le terrible policier a réfléchi profondément depuis que le galérien a dédaigné de se venger ; il aide Valjean à sauver Marius. Puis, ne pouvant se résoudre soit à faire réintégrer au bagne l'homme à qui il doit la vie, soit à manquer à son devoir en ne le livrant pas, il sort en stoïcien de sa perplexité : il se tue ! Marius, guéri, épouse Cosette, et Jean Valjean s'éteint ayant rempli jusqu'au bout la promesse faite à la morte.
Cliquez ==> Les Travailleurs de la mer
Mess Lethierry est propriétaire de La Durande, un steamer échoué sur un écueil par la machination criminelle de son capitaine, le sieur Clubin. Fou de rage à l'idée que le moteur révolutionnaire de son steamer soit définitivement perdu, Lethierry promet de donner la main de sa nièce Déruchette à celui qui récupèrera la machine de l'épave coincée entre les deux rochers de l'écueil Douvres au large de Guernesey. Gilliatt, pêcheur aussi robuste que rêveur, mais surtout épris de Déruchette, accepte le défi. Après maintes péripéties, notamment sa lutte contre les éléments et la pieuvre1, Gilliatt réussit sa mission, mais s'aperçoit à son retour que Déruchette s'est éprise en son absence du jeune pasteur Ebenezer, et que celui-ci l'aime en retour. Gilliatt se sacrifie et s'efface pour le bonheur de Déruchette. Après avoir assisté au mariage des jeunes gens et à leur embarquement à bord du sloop Cashmere, et alors que commence le flot de la marée montante, Gilliatt va s’asseoir dans un siège naturel creusé dans le roc du rivage, la « Chaise Gild-Holm-'Ur », où il se laisse submerger par la mer tout en regardant s'éloigner le navire qui emporte les nouveaux mariés.
cliquez ==> Notre-Dame de Paris
Le livre est bien intitulé Notre-Dame de Paris, car c'est autour d'elle que toute l'action gravite. Celle-ci est touffue et fouillée comme les architectures des cathédrales. C'est d'abord la cohue populaire qui encombre la grand'salle du palais de justice, où l'on va jouer un mystère de P. Gringoire. Dans cette cohue, on fait connaissance avec quelques personnages du drame : Jehan Frollo l'écolier, Trouillefou, roi de Thunes, chef des truands. Vient ensuite, à Notre-Dame, l'élection du pape des fous. L'élu du populaire en liesse, c'est le sonneur de cloches de Notre-Dame, Quasimodo, la plus abominable personnification de la laideur physique. Voici la bohémienne Esmeralda, qui danse, au milieu d'un cercle de badauds, sur le parvis de Notre-Dame.
La danseuse est guettée par l'archidiacre Claude Frollo. Claude Frollo est le prêtre du moyen âge, perdu dans la science, ne sachant ce que c'est que la femme et l'amour, et cette bohémienne qu'il n'a fait qu'entrevoir réveille en lui des passions féroces. Il la lui faut ; il essaye de la faire enlever par son sonneur, Quasimodo; la belle est sauvée des mains du monstre par une escouade d'archers, que commande un superbe gentilhomme, Phoebus de Châteaupers : le prêtre n'a réussi qu'à se susciter, dans ce beau gendarme, un rival redoutable.
Pendant que ceci se passait autour de Notre-Dame, le famélique Pierre Gringoire, chassé de son logis, s'égare à travers les quartiers perdus de la rive droite et tombe en pleine cour des Miracles, lieu interdit aux profanes, et dont la violation entraine la mort. Gringoire est amené par-devant le roi de Thunes, qui procède à l'interrogatoire, et le perplexe philosophe va mourir, à moins qu'une femme n'en veuille comme mari. Toutes le refusent, et, déjà, il a la corde passée autour du cou, lorsque Esmeralda survient, et, pour lui sauver la vie, demande qu'on lui adjuge le pauvre diable.
Inutile de dire que Gringoire n'est que le mari platonique de la bohémienne. Esmeralda songe bien à lui ! Elle est tout occupée intérieurement de son beau gendarme, Phoebus de Châteaupers. Elle ne se connaît que deux ennemis, l'archidiacre et la recluse d'une des logettes de la place de Grève, odieuse vieille à qui autrefois son enfant a été volé par des bohémiennes et qui voudrait dévorer, déchirer de ses griffes toutes les bohémiennes. La recluse a conservé un de ses petits souliers brodés de verroterie et, comme Esmeralda porte l'autre sur sa poitrine en guise de talisman, qu'on lui a dit qu'à l'aide de ce petit soulier elle retrouvera sa mère, le drame commence à se dessiner d'une façon terrible.
Esmeralda retrouve enfin Phoebus et lui laisse voir qu'elle l'aime ; le capitaine lui donne un rendez-vous et l'emmène un soir chez la Falourdel, une maison borgne du pont Saint-Michel. Il est suivi par Claude Frollo et, au moment où il va triompher des résistances de la bohémienne, il reçoit un coup de poignard qui l'étend aux pieds de la jeune fille : l'assassin prend la fuite et Esmeralda tout en pleurs est arrêtée comme auteur du meurtre. Son procès est vite instruit. L'officialité s'en est emparée, sous le prétexte qu'il y a là-dedans de la magie. Dans la chambre de la torture, Esmeralda avoue tout ce qu'on veut.
L'archidiacre, présent à. l'horrible scène, vient encore la trouver au fond de son cachot, lui promettant la liberté pour un baiser ; elle le repousse avec dégoût. Bientôt, en chemise, pieds nus et la corde au cou, un cierge de cire à la main, la pauvrette vient faire amende honorable devant le portail de Notre-Dame. Pendant ce temps, l'archidiacre s'est enfui comme un fou à travers la ville, et quand il rentre, il compte bien que sa victime est morte, il apprend qu'elle est sauvée, qu'elle a trouvé asile dans la cathédrale, protégée par les vieilles immunités ecclésiastiques. Au moment où elle s'agenouillait sous le porche, Quasimodo, qui aime aussi la bohémienne, depuis le jour que, exposé au pilori pour la tentative d'enlèvement, torturé par la soif, il a bu à la gourde que lui présentait l'oublieuse jeune fille, Quasimodo s'est laissé glisser de la galerie de Notre-Dame à l'aide d'une corde, a saisi Esmeralda et l'a entraînée dans l'église en criant de toutes ses forces : « Asile ! Asile ! »
Cependant les truands s'inquiètent de ne plus avoir chez eux la bohémienne ; ils ne la croient pas à l'abri de la justice dans Notre-Dame et ils projettent de l'en arracher. Une nuit, toute la cour des Miracles vient assiéger la cathédrale. Quasimodo n'y comprend rien ; il voit seulement qu'on veut lui enlever la jeune fille et il la défend par tous les moyens. La maréchaussée, ayant à sa tête Phoebus de Châteaupers, qui a survécu au coup de poignard, met les truands en déroute. Claude Frollo a profité du tumulte pour faire évader Esmeralda : il essaye encore de combattre le dégoût que la jeune fille a pour lui. Qu'elle dise un mot et il la sauvera ; mais Esmeralda le repousse toujours avec la même horreur. Furieux, le prêtre la confie aux griffes de la recluse, dont il connaît la haine féroce pour la bohémienne. En vain celle-ci supplie sa geôlière, la recluse ne lâche pas prise.
Mais voici qu'en se débattant la jeune fille laisse voir son petit soulier; la mère reconnaît son enfant. Elle veut la sauver alors, la cacher dans son trou; il est trop tard. Tristan l'Hermite arrive, arrache sa fille à cette mère changée en bête fauve et la conduit à la potence. En ce moment, deux hommes regardaient la Grève, du haut de la tour nord de Notre-Dame : c'étaient Claude Frollo et Quasimodo. Quand les derniers tressaillements agitèrent cette forme blanche que tous deux voyaient pendre au gibet, le prêtre sourit affreusement ; Quasimodo vit le sourire, et, prenant l'archidiacre à pleines mains, il le précipita du haut de la tour. L'agonie du misérable, qui se raccroche avec ses ongles aux pierres et qui, lâchant prise enfin, se broie sur le pavé, est une des plus belles pages deVictor Hugo, souvent citée. Quant à Quasimodo, il va mourir dans le charnier de Montfaucon, tenant embrassé le cadavre de celle qu'il aimait.
La danseuse est guettée par l'archidiacre Claude Frollo. Claude Frollo est le prêtre du moyen âge, perdu dans la science, ne sachant ce que c'est que la femme et l'amour, et cette bohémienne qu'il n'a fait qu'entrevoir réveille en lui des passions féroces. Il la lui faut ; il essaye de la faire enlever par son sonneur, Quasimodo; la belle est sauvée des mains du monstre par une escouade d'archers, que commande un superbe gentilhomme, Phoebus de Châteaupers : le prêtre n'a réussi qu'à se susciter, dans ce beau gendarme, un rival redoutable.
Pendant que ceci se passait autour de Notre-Dame, le famélique Pierre Gringoire, chassé de son logis, s'égare à travers les quartiers perdus de la rive droite et tombe en pleine cour des Miracles, lieu interdit aux profanes, et dont la violation entraine la mort. Gringoire est amené par-devant le roi de Thunes, qui procède à l'interrogatoire, et le perplexe philosophe va mourir, à moins qu'une femme n'en veuille comme mari. Toutes le refusent, et, déjà, il a la corde passée autour du cou, lorsque Esmeralda survient, et, pour lui sauver la vie, demande qu'on lui adjuge le pauvre diable.
Inutile de dire que Gringoire n'est que le mari platonique de la bohémienne. Esmeralda songe bien à lui ! Elle est tout occupée intérieurement de son beau gendarme, Phoebus de Châteaupers. Elle ne se connaît que deux ennemis, l'archidiacre et la recluse d'une des logettes de la place de Grève, odieuse vieille à qui autrefois son enfant a été volé par des bohémiennes et qui voudrait dévorer, déchirer de ses griffes toutes les bohémiennes. La recluse a conservé un de ses petits souliers brodés de verroterie et, comme Esmeralda porte l'autre sur sa poitrine en guise de talisman, qu'on lui a dit qu'à l'aide de ce petit soulier elle retrouvera sa mère, le drame commence à se dessiner d'une façon terrible.
Esmeralda retrouve enfin Phoebus et lui laisse voir qu'elle l'aime ; le capitaine lui donne un rendez-vous et l'emmène un soir chez la Falourdel, une maison borgne du pont Saint-Michel. Il est suivi par Claude Frollo et, au moment où il va triompher des résistances de la bohémienne, il reçoit un coup de poignard qui l'étend aux pieds de la jeune fille : l'assassin prend la fuite et Esmeralda tout en pleurs est arrêtée comme auteur du meurtre. Son procès est vite instruit. L'officialité s'en est emparée, sous le prétexte qu'il y a là-dedans de la magie. Dans la chambre de la torture, Esmeralda avoue tout ce qu'on veut.
L'archidiacre, présent à. l'horrible scène, vient encore la trouver au fond de son cachot, lui promettant la liberté pour un baiser ; elle le repousse avec dégoût. Bientôt, en chemise, pieds nus et la corde au cou, un cierge de cire à la main, la pauvrette vient faire amende honorable devant le portail de Notre-Dame. Pendant ce temps, l'archidiacre s'est enfui comme un fou à travers la ville, et quand il rentre, il compte bien que sa victime est morte, il apprend qu'elle est sauvée, qu'elle a trouvé asile dans la cathédrale, protégée par les vieilles immunités ecclésiastiques. Au moment où elle s'agenouillait sous le porche, Quasimodo, qui aime aussi la bohémienne, depuis le jour que, exposé au pilori pour la tentative d'enlèvement, torturé par la soif, il a bu à la gourde que lui présentait l'oublieuse jeune fille, Quasimodo s'est laissé glisser de la galerie de Notre-Dame à l'aide d'une corde, a saisi Esmeralda et l'a entraînée dans l'église en criant de toutes ses forces : « Asile ! Asile ! »
Cependant les truands s'inquiètent de ne plus avoir chez eux la bohémienne ; ils ne la croient pas à l'abri de la justice dans Notre-Dame et ils projettent de l'en arracher. Une nuit, toute la cour des Miracles vient assiéger la cathédrale. Quasimodo n'y comprend rien ; il voit seulement qu'on veut lui enlever la jeune fille et il la défend par tous les moyens. La maréchaussée, ayant à sa tête Phoebus de Châteaupers, qui a survécu au coup de poignard, met les truands en déroute. Claude Frollo a profité du tumulte pour faire évader Esmeralda : il essaye encore de combattre le dégoût que la jeune fille a pour lui. Qu'elle dise un mot et il la sauvera ; mais Esmeralda le repousse toujours avec la même horreur. Furieux, le prêtre la confie aux griffes de la recluse, dont il connaît la haine féroce pour la bohémienne. En vain celle-ci supplie sa geôlière, la recluse ne lâche pas prise.
Mais voici qu'en se débattant la jeune fille laisse voir son petit soulier; la mère reconnaît son enfant. Elle veut la sauver alors, la cacher dans son trou; il est trop tard. Tristan l'Hermite arrive, arrache sa fille à cette mère changée en bête fauve et la conduit à la potence. En ce moment, deux hommes regardaient la Grève, du haut de la tour nord de Notre-Dame : c'étaient Claude Frollo et Quasimodo. Quand les derniers tressaillements agitèrent cette forme blanche que tous deux voyaient pendre au gibet, le prêtre sourit affreusement ; Quasimodo vit le sourire, et, prenant l'archidiacre à pleines mains, il le précipita du haut de la tour. L'agonie du misérable, qui se raccroche avec ses ongles aux pierres et qui, lâchant prise enfin, se broie sur le pavé, est une des plus belles pages deVictor Hugo, souvent citée. Quant à Quasimodo, il va mourir dans le charnier de Montfaucon, tenant embrassé le cadavre de celle qu'il aimait.
cliquez==> Le Dernier Jour d'un condamné
Un condamné à mort raconte sa condamnation, son séjour à Bicêtre, puis à la Conciergerie, décrit les préparatifs de son exécution, sa dernière toilette, le voyage en charrette vers l'échafaud, ses impressions durant les quelques instants de délai qui lui sont accordés, mais qui vont bientôt s’achever.
Le spectacle du départ des forçats, les noms des condamnés qui l'ont précédé dans sa cellule, la complainte qu'il entend chanter en argot, sa conversation avec le stupide greffier, avec le prêtre, avec les geôliers, avec sa petite fille, tels sont les derniers objets qui occupent sa pensée.
Ses angoisses, son horreur devant l'idée de la mort font de cette « agonie de trois cents pages » une œuvre d'une « atroce et horrible vérité » (J. Janin).
L'auteur avait choisi ce sujet pour sa valeur dramatique. Dans sa Préface de 1832, Victor Hugo insiste surtout sur sa portée sociale comme attaque contre la peine de mort. La quatrième édition contient une sorte de préface en dialogue : Une comédie à propos d'une tragédie, dans laquelle l'auteur défend son œuvre contre les critiques.
Le spectacle du départ des forçats, les noms des condamnés qui l'ont précédé dans sa cellule, la complainte qu'il entend chanter en argot, sa conversation avec le stupide greffier, avec le prêtre, avec les geôliers, avec sa petite fille, tels sont les derniers objets qui occupent sa pensée.
Ses angoisses, son horreur devant l'idée de la mort font de cette « agonie de trois cents pages » une œuvre d'une « atroce et horrible vérité » (J. Janin).
L'auteur avait choisi ce sujet pour sa valeur dramatique. Dans sa Préface de 1832, Victor Hugo insiste surtout sur sa portée sociale comme attaque contre la peine de mort. La quatrième édition contient une sorte de préface en dialogue : Une comédie à propos d'une tragédie, dans laquelle l'auteur défend son œuvre contre les critiques.
Cliquez ==> Claude Gueux
C'est, sous une forme narrative, un réquisitoire contre la peine de mort et un plaidoyer en faveur des déshérités que la misère a conduits au crime et que la société ne sait pas secourir.
Claude Gueux est un pauvre ouvrier, sans instruction, mais d'un caractère élevé. Il vit avec une femme dont il a un enfant. Réduit au dénuement par le chômage et la maladie, il vole pour manger et pour nourrir sa famille. Arrêté, il a dans la prison une conduite exemplaire jusqu'au jour où, séparé d'un de ses compagnons qui partageait son pain avec lui, par l'ordre du directeur, il tue ce dernier d'un coup de hache en présence de ses compagnons prévenus et immobiles. Il garde devant le tribunal et devant la mort une noble attitude.
Le véritable Claude Gueux, criminel peu intéressant qui fui exécuté à Troyes, n'a fourni au récit de Victor Hugo que son nom et certains épisodes de ses aventures.
Claude Gueux est un pauvre ouvrier, sans instruction, mais d'un caractère élevé. Il vit avec une femme dont il a un enfant. Réduit au dénuement par le chômage et la maladie, il vole pour manger et pour nourrir sa famille. Arrêté, il a dans la prison une conduite exemplaire jusqu'au jour où, séparé d'un de ses compagnons qui partageait son pain avec lui, par l'ordre du directeur, il tue ce dernier d'un coup de hache en présence de ses compagnons prévenus et immobiles. Il garde devant le tribunal et devant la mort une noble attitude.
Le véritable Claude Gueux, criminel peu intéressant qui fui exécuté à Troyes, n'a fourni au récit de Victor Hugo que son nom et certains épisodes de ses aventures.